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Perspective pour la brasserie Moulins d’Ascq

Un déménagement et des lendemains qui moussent en perspective pour la brasserie Moulins d’Ascq

La brasserie Moulins d’Ascq, installée à la ferme du Sens à Villeneuve-d’Ascq depuis la création de la marque en 1999, va quitter ses locaux historiques pour intégrer, au printemps, un bâtiment tout neuf qui sort de terre en bordure de la Haute-Borne.

La brasserie Moulins d’Ascq est à l’étroit dans ses locaux historiques de la ferme du Sens, à Villeneuve-d’Ascq. La rançon du succès pour cette brasserie bio créée en 1999 et devenue, au fil des années, une référence dans la région.

Vers un site conçu dans le souci de défendre les principes sur lesquels s’est construite la réputation des bières Moulins d’Ascq (respect de l’environnement, priorité au bio et aux circuits courts)…

Même les bureaux ont été « externalisés » de l’autre côté de la cour de la ferme, dans un local que partagent les deux patrons de la brasserie, Mathieu Lepoutre (le fondateur) et Alban Decoster. « Oui, vraiment, le déménagement était devenu indispensable pour continuer à faire évoluer nos produits », confirme ce dernier.

Un déménagement prévu de longue date, vers un site conçu dans le souci de défendre les principes sur lesquels s’est construite la réputation des bières Moulins d’Ascq (respect de l’environnement, priorité au bio et aux circuits courts)…

Finalement, les seuls imprévus de l’histoire, et non des moindres, auront été le Covid… et son lot de contrariétés. « Ça nous a demandé un peu d’adaptation mais, finalement, on a réussi à limiter les dégâts », résume Alban Decoster (lire également ci-dessous). La perspective d’intégrer les nouveaux bâtiments de la brasserie au moment où la demande va repartir à la hausse fait même figure de bonne nouvelle : « Il faudra clairement qu’on soit au rendez-vous quand la vie pourra reprendre son cours. »

« On espère sortir le premier brassin commercialisable vers la mi-mai »

L’équipe de Moulins d’Ascq a préparé un calendrier très précis pour s’épargner toute mauvaise surprise : « On ne veut pas faire les choses trop vite et se retrouver le bec dans l’eau, comme ça a pu arriver à certains collègues. On va donc fonctionner, durant les premières semaines, en s’assurant que les deux sites sont opérationnels ».

Les bâtiments de la nouvelle brasserie devraient être livrés mi-mars. Il sera alors temps d’installer les machines et le matériel neufs achetés pour démarrer du bon pied : « Hormis les cuves de fermentation, tout sera neuf là-bas. Il nous faudra sans doute quelques semaines de mise en place, reprend Alban Decoster. On espère sortir le premier brassin commercialisable vers la mi-mai. Avant cela, on aura réalisé deux ou trois brassins d’essai ». La priorité étant de garantir aux clients une qualité équivalente à celle de la bière réalisée dans les locaux actuels.

« Si tout se déroule normalement, on libérera les locaux actuels à la mi-août, après avoir revendu les anciennes machines sur le marché de l’occasion. » Il sera alors temps pour Moulins d’Ascq de penser « développement », mais pas n’importe comment. « On veut évidemment augmenter la production mais surtout poursuivre notre démarche d’exemplarité écologique et nous positionner comme une référence sur ces questions. »

Le futur site de production sera livré à la mi-mars.

Pas seulement un lieu de production de bière…

Le nouveau site de la brasserie Moulins d’Ascq comprendra un bar qui accueillera le public (lorsque les bars rouvriront) tous les jours du mardi au samedi et 17 h à 23 h. L’idée est d’offrir un « after work » agréable, qui donnera à voir la ligne de production. « Pouvoir accueillir les clients et leur montrer comment on réalise la bière était vraiment une idée à laquelle on tenait. » On en saura davantage sur la carte (qui comprendra évidemment les bières de la gamme Moulins d’Ascq) lors de l’ouverture de l’établissement.

Les ventes de Moulins d’Ascq n’ont pas trop souffert des confinements

Alban Decoster précise d’emblée que « ce qui vaut pour Moulins d’Ascq n’est pas une généralité pour le secteur de la brasserie ». Certains ont souffert terriblement des fermetures des cafés et restaurants, Moulins d’Ascq un peu moins puisque seuls 20 % de sa production est écoulée par ce canal. « Lors du premier confinement, on a tout mis à l’arrêt pendant trois semaines mais on s’est aperçus rapidement que la demande restait importante, alors on a remis l’activité en route, sur la base de deux équipes qui ne se croisaient pas. »

Finalement, le confinement a ouvert de nouveaux marchés à la bière bio : « Les gens dans les villes se sont tournés davantage vers les commerces de proximité et, notamment, les chaînes de magasins bio qui vendent nos produits. À Paris, il y a eu une grosse poussée de nos ventes, qui s’est confirmée durant l’été. »

Le deuxième confinement a été un peu moins bon pour la marque : « On a perdu 25 % de chiffre d’affaires en novembre par rapport à l’année précédente mais les choses se sont redressées en décembre. Globalement, on s’en sort bien », résume Alban Decoster.


17/01/2021 l'articles de presse rassemblés et relayés par Patrice LEVANNIER



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